Actualités

L’actualité des associations membres de l’ODSE.

L’expulsion au coeur des politiques migratoires européennes

La Cimade s’inquiète du projet de révision à venir de la directive européenne « Retour », qui constituerait un recul sans précédent du cadre de protection des droits fondamentaux des personnes migrantes. Un mois à peine après un renforcement de l’agence Frontex, ce projet témoigne bien de l’impasse dans laquelle se trouve l’UE pour imaginer des politiques migratoires respectueuses des droits humains.

Elections européennes : AIDES s’engage pour l’accès de toutes et tous à la santé en Europe

Dans le cadre de la campagne pour les élections européennes, AIDES publie une vidéo concernant les enjeux de migrations et de mobilités sur la santé en Europe. Cette vidéo déconstruit les préjugés autour des migrations, et explicite le lien entre politiques migratoires répressives et dynamique des épidémies de VIH et d’hépatites. Plus d’infos sur la vision de l’Europe de la santé de AIDES par ici.

Voir la vidéo :

L’Espace Santé Droit : 10 ans déjà

L’occasion de revenir sur ce projet, développé côté Cimade et côté Comede dans le cadre d’un partenariat original dans une même et belle énergie.
En dix ans, ce sont 2700 personnes reçues et 13 950 appels traités à l’Espace Santé Droit, soit autant de personnes accompagnées avec, pour certaines, de belles victoires.

Mactar, gravement malade, enfermé 16 jours contre l’avis de la CEDH

Nombreuses sont les personnes gravement malades, enfermées comme Mactar dans des centres de rétention administrative et risquant l’expulsion au péril de leur vie. Pourtant, la liberté, la sûreté et la santé sont des droits humains fondamentaux et universels dont la protection doit être assurée, y compris pour les personnes étrangères.

Remboursement du pass Navigo pour les bénéficiaires de l’AME entre mars 2016 et octobre 2018

Le collectif "mobilité pour toutes et tous" est né en réaction à la décision prise en février 2016 par la présidente du conseil régional, Valérie Pécresse, et par le STIF (Ile-de-France Mobilités) d’exclure des réductions tarifaires les personnes en situation irrégulière ( bénéficiaires de l’AME).

Il défend le droit à la mobilité des personnes précaires avec ou sans papiers.

Suite à deux victoires, auprès du Tribunal administratif et de la Cour Administrative d’Appel, la mise en place d’un mécanisme d’indemnisation au bénéfice des personnes ayant été titulaire de l’AME et s’étant acquitté de leur forfait navigo pour la période 2016-2018 vient d’être mis en place.

Ce mécanisme de remboursement ne sera utilisable que jusqu’en octobre 2019. Nous souhaitons donc qu’un maximum de personnes puissent se saisir de ce droit.

Pour amorcer la visibilité de ce mécanisme de remboursement, des permanences seront organisées à la Cimade Ile-de-France, 46 boulevard des Batignolles, métro Rome ou Place de Clichy).

• Lundi 15 avril de 9H30 à 13h
• Mercredi 17 avril de 9H30 à 13h
• Jeudi 18 avril de 18h à 21h

Peuvent s’y rendre les personnes concernées, celles qui ont payé le pass navigo plein tarif de mars 2016 à juillet 2018, munies des photocopie du récapitulatif du navigo mois ou semaine, et de l’attestation AME.

Égaux, Égales, Personne n’est illégal !

Dans la dynamique de l’appel « Liberté de circulation – Egalité des droits » et des manifestations du 18 décembre, ce rassemblement lance la campagne « Egaux, Egales, Personne n’est illégal ! ».
Cette campagne repose sur la même base politique que l’appel original signé par 250 organisations.

Dans un contexte de montée des nationalismes, des racismes et des fascismes partout en Europe et dans le monde, Collectifs de Sans-papiers et MigrantEs, Syndicats, et Associations, nous appelons à démarrer une grande campagne pour réclamer la régularisation des sans-papiers et l’égalité des droits par des rassemblements dans tout le pays devant les préfectures et le ministère
de l’Intérieur en Île-de-France.

A Paris : rendez-vous à 18h, place de la Madeleine, le mercredi 3 avril

Non au fichage des enfants étrangers !

Le gouvernement met en place un fichier national des mineurs étrangers afin notamment de procéder à leur expulsion. Cette pétition adressée au Premier ministre Edouard Philippe lui demande retirer ce décret, et garantir un accueil digne aux mineurs isolés étrangers.

Plein droit n° 120, mars 2019 - la revue du Gisti

Mayotte à la dérive

Mayotte, 101e département français depuis 2011, est le champion toutes catégories des expulsions : quand, en 2017, environ 10 000 personnes étrangères maintenues dans les centres de rétention étaient expulsées hors de l’Hexagone, on en comptait plus de 16 000 renvoyées de Mayotte, soit plus de la moitié des expulsions pratiquées en France alors que l’île abrite moins de 0,4 % de la population française !

Comment ce département parvient-il à un tel taux ? En usant et abusant de mesures dérogatoires au droit commun français, en bafouant les lois et règlements qui y restent applicables, en faisant fi des décisions judiciaires.

Et quels sont ces étrangers que la préfecture de Mayotte trouve à expulser en si grand nombre ? Des Comoriens, habitant les autres îles de l’archipel des Comores, amputé de Mayotte par une décision unilatérale de la France. Des voisins donc, jetés en pâture à la vindicte populaire, accusés de tous les maux économiques et sociaux de l’île (et ils sont nombreux avec une population à 84 % sous le seuil de pauvreté). Dans ce territoire d’infra-droit plus qu’ailleurs, les populations construites comme « étrangères » sont des victimes idéales pour masquer les manquements de l’État français dans ses territoires d’outre-mer.

Refus de soin : une discrimination inacceptable !

Bénéficiaires de la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C), de l’aide à l’acquisition d’une complémentaire santé (ACS) et de l’aide médicale de l’État (AME), demandeurs d’asile, personnes handicapées, réfugiés, ils sont trop nombreux en France à être victimes de discrimination lorsque des professionnels de santé refusent de les recevoir ou de les soigner du fait de leur état de santé, de leur couverture maladie, de leur nationalité, de leur handicap ou encore de leur orientation sexuelle ou de leur religion. Nos associations interpellent les parlementaires.

Premier bilan de la demande d’asile en France et en Europe en 2018

Plus de 120 000 personnes ont demandé l’asile en France en 2018. Combien l’ont obtenu ? D’où viennent-elles ? Sont-elles toutes hébergées ? La Cimade a analysé les chiffres de l’asile.