Actualités
L’actualité des associations membres de l’ODSE.

Brève d’Exil : A la rue pour les soins post-opératoires
Khaled est Sahraoui. Il nous dit être issu d’une famille de militant·e·s de la cause sahraouie, persécutée à ce titre par les autorités marocaines. Khaled est insuffisant rénal terminal, dialysé. Au Sahara occidental, il avait accès à la dialyse mais en tant que militant de la cause sahraouie, il était, dit-il, discriminé au sein de l’hôpital public et obligé de se soigner dans le privé. Il pense qu’étant donné son engagement politique, il ne pourra jamais avoir accès à la greffe au Maroc.
Khaled n’a même pas 30 ans. Il a émigré en Guyane française, par avion, en passant par le Qatar et le Brésil. En Guyane après une demande d’asile rejetée successivement par l’Ofpra, puis par la CNDA, il est aujourd’hui débouté de l’asile en France.

N° 143 de Plein droit, la revue du Gisti
Qui se souvient que le Mouvement de libération de l’avortement et de la contraception (Mlac) a continué à pratiquer des avortements illégaux pendant près de dix ans après l’entrée en vigueur de la loi Veil ? Et pourquoi ? Parce que longtemps cet acte n’était toujours pas librement accessible à toutes les femmes : pas aux mineures, pas aux pauvres, pas aux étrangères… Mais aussi parce que les femmes revendiquent, hier comme aujourd’hui, de véritablement choisir leur façon d’avorter. Et si le droit le prévoit, la réalité est bien loi de cet idéal, en France comme ailleurs.
Choisir de concevoir ou non des enfants demeure, pour beaucoup, une notion abstraite, une idée plutôt qu’un droit. Dans le champ de la reproduction, la question du choix est complexe et ne peut être réduite à celle, certes fondamentale, du libre accès à la contraception et à l’avortement. La procréation est aussi une question de pouvoir : pouvoir de la médecine sur les corps, pouvoir de l’argent mais aussi pouvoir du droit dans la détermination des projets parentaux légitimes. Dans quelles mesures les femmes, en particulier lorsqu’elles sont étrangères, sont-elles en mesure d’exercer leurs droits reproductifs ? L’emprise des politiques migratoires sur la vie quotidienne des personnes étrangères se dévoile ici jusque dans ses dimensions les plus intimes. Ce dossier analyse comment les rapports de genre, de race, de classe et de nationalité s’entremêlent dans le ventre des femmes, dans les désirs des couples, dans les projets de famille.

MIGRANT’SCENE DU 9 NOVEMBRE AU 12 DÉCEMBRE 2024 EN IDF

Impact en France du Pacte européen sur la migration et l’asile
Journée d’information le 3 février 2025
Le Pacte européen sur la migration et l’asile a été adopté par le Parlement européen le 10 avril 2024.
Cet ensemble touffu, souvent opaque, est composé de dix textes législatifs qui seront mis en application à partir de juin 2025. Chaque État membre de l’UE doit, pour ce faire, élaborer son propre plan national de mise en œuvre.
De quelle manière la France choisira-t-elle d’appliquer les différentes dispositions du Pacte ? Dans quels délais ? L’application du Pacte entraînera-t-elle des modifications de la législation française ? Quel impact sur la situation des personnes étrangères ?
C’est à ces questions, précédées d’une présentation générale du Pacte, que sera consacrée la journée d’information organisée le 3 février 2025 par le Gisti à Paris et en visio.

Pétition : POUR LES DROITS DES FEMMES MIGRANTES VICTIMES DE VIOLENCES, MOBILISONS-NOUS !
Aujourd’hui, en France, les femmes migrantes victimes de violences ne sont pas protégées, ni même écoutées ou encore crues. Il est temps d’agir, nous avons besoin de vous !

ÉTUDE IFOP POUR AIDES : « 1984-2024 : LA SÉROPHOBIE EN FRANCE ET LES REPRÉSENTATIONS DU VIH »
À l’occasion de ses 40 ans en 2024, AIDES a commandé une étude auprès de l’Ifop afin de mieux comprendre comment le rapport des Français-es au VIH/sida et aux personnes séropositives a évolué ces dernières décennies.
En 2024, l’épidémie de VIH/sida en France est contenue mais pas encore vaincue (200 000 personnes vivent aujourd’hui avec le VIH, dont 24 000 qui l’ignorent). Grâce aux avancées thérapeutiques, les personnes séropositives, sous traitement, ont désormais une espérance de vie similaire aux personnes séronégatives et ne transmettent plus le VIH, même lors d’un rapport sexuel non protégé par un préservatif.
Si la science offre des progrès très encourageants, cette étude menée en juin 2024 auprès d’un échantillon de 1500 personnes1 montre que la sérophobie qui marqua l’atmosphère des années 1980/1990, mêlant idées reçues, violences et discriminations envers les personnes séropositives, est loin d’avoir disparu de la société française.

Maux d’Exil n°79
Éducation Thérapeutique et exil, est-ce bien raisonnable ?
Patrick Lamour, médecin et vice-président du Comede
- Education thérapeutique, vraiment ?
Pierre Lombrail, Laboratoire Educations et Pratiques de Santé (LEPS), Université Sorbonne Paris Nord - L’accompagnement en éducation thérapeutique des patients drépanocytaires en Guyane
Narcisse ELENGA, Sabrina CATHERINE, Noelis BOIZAN, Janaine LONY, Centre Intégré de Drépanocytose (CID), Centre Hospitalier de Cayenne - L’intégration de l’ETP dans le parcours de soins au Comede
Khalda Vescovacci, coordinatrice du pôle Prévention et Promotion de la Santé et Perrine Dommange, infirmière, Comede - Intelligence collective, l’intérêt du groupe dans la pris en charge du diabète
Elsa Léost, patiente éducatrice

Impact en France du Pacte européen sur la migration et l’asile
Journée d’information le 3 février 2025
Le Pacte européen sur la migration et l’asile a été adopté par le Parlement européen le 10 avril 2024. Cet ensemble touffu, souvent opaque, est composé de dix textes législatifs qui seront mis en application à partir de juin 2025. Chaque État membre de l’UE doit, pour ce faire, élaborer son propre plan national de mise en œuvre. De quelle manière la France choisira-t-elle d’appliquer les différentes dispositions du Pacte ? Dans quels délais ? L’application du Pacte entraînera-t-elle des modifications de la législation française ? Quel impact sur la situation des personnes étrangères ?
C’est à ces questions, précédées d’une présentation générale du Pacte, que sera consacrée la journée d’information organisée le 3 février 2025 par le Gisti à Paris et en visio.

France : quelle vie et santé pour les personnes exilées ?
De la frontière franco-italienne au Nord Littoral français en passant par la capitale, les personnes exilées sont constamment confrontées à des violations de leurs droits. Isolées des soins et trop souvent condamnées à vivre dans la rue ou dans des logements insalubres, elles rencontrent de nombreuses problématiques de santé.
En France comme à l’international, Médecins du Monde accompagne les personnes les plus vulnérables au cours de leur parcours d’exil afin de leur permettre un accès à leurs droits et une prise en charge médicale et psychosociale.

Aide médicale d’État : les femmes précaires dans le collimateur du gouvernement ?
Le gouvernement s’oriente vers une réforme de l’Aide médicale d’État (AME) via une série de mesures techniques, sans information de l’opinion publique ni débat parlementaire et malgré les alertes de nos associations. Si le texte est adopté, il aura pour conséquence de priver de soins des dizaines de milliers de femmes étrangères en situation de précarité. Une stratégie qui interroge alors même que le gouvernement affirmait avoir hissé la défense des droits des femmes comme Grande cause nationale.