Actualités

L’actualité des associations membres de l’ODSE.

ÉTUDE IFOP POUR AIDES : « 1984-2024 : LA SÉROPHOBIE EN FRANCE ET LES REPRÉSENTATIONS DU VIH »

À l’occasion de ses 40 ans en 2024, AIDES a commandé une étude auprès de l’Ifop afin de mieux comprendre comment le rapport des Français-es au VIH/sida et aux personnes séropositives a évolué ces dernières décennies.

En 2024, l’épidémie de VIH/sida en France est contenue mais pas encore vaincue (200 000 personnes vivent aujourd’hui avec le VIH, dont 24 000 qui l’ignorent). Grâce aux avancées thérapeutiques, les personnes séropositives, sous traitement, ont désormais une espérance de vie similaire aux personnes séronégatives et ne transmettent plus le VIH, même lors d’un rapport sexuel non protégé par un préservatif.

Si la science offre des progrès très encourageants, cette étude menée en juin 2024 auprès d’un échantillon de 1500 personnes1 montre que la sérophobie qui marqua l’atmosphère des années 1980/1990, mêlant idées reçues, violences et discriminations envers les personnes séropositives, est loin d’avoir disparu de la société française.

Maux d’Exil n°79

Éducation Thérapeutique et exil, est-ce bien raisonnable ?
Patrick Lamour, médecin et vice-président du Comede

  • Education thérapeutique, vraiment ?
    Pierre Lombrail, Laboratoire Educations et Pratiques de Santé (LEPS), Université Sorbonne Paris Nord
  • L’accompagnement en éducation thérapeutique des patients drépanocytaires en Guyane
    Narcisse ELENGA, Sabrina CATHERINE, Noelis BOIZAN, Janaine LONY, Centre Intégré de Drépanocytose (CID), Centre Hospitalier de Cayenne
  • L’intégration de l’ETP dans le parcours de soins au Comede
    Khalda Vescovacci, coordinatrice du pôle Prévention et Promotion de la Santé et Perrine Dommange, infirmière, Comede
  • Intelligence collective, l’intérêt du groupe dans la pris en charge du diabète
    Elsa Léost, patiente éducatrice

Impact en France du Pacte européen sur la migration et l’asile

Journée d’information le 3 février 2025

Le Pacte européen sur la migration et l’asile a été adopté par le Parlement européen le 10 avril 2024. Cet ensemble touffu, souvent opaque, est composé de dix textes législatifs qui seront mis en application à partir de juin 2025. Chaque État membre de l’UE doit, pour ce faire, élaborer son propre plan national de mise en œuvre. De quelle manière la France choisira-t-elle d’appliquer les différentes dispositions du Pacte ? Dans quels délais ? L’application du Pacte entraînera-t-elle des modifications de la législation française ? Quel impact sur la situation des personnes étrangères ?

C’est à ces questions, précédées d’une présentation générale du Pacte, que sera consacrée la journée d’information organisée le 3 février 2025 par le Gisti à Paris et en visio.

France : quelle vie et santé pour les personnes exilées ?

De la frontière franco-italienne au Nord Littoral français en passant par la capitale, les personnes exilées sont constamment confrontées à des violations de leurs droits. Isolées des soins et trop souvent condamnées à vivre dans la rue ou dans des logements insalubres, elles rencontrent de nombreuses problématiques de santé.

En France comme à l’international, Médecins du Monde accompagne les personnes les plus vulnérables au cours de leur parcours d’exil afin de leur permettre un accès à leurs droits et une prise en charge médicale et psychosociale.

Aide médicale d’État  : les femmes précaires dans le collimateur du gouvernement ?

Le gouvernement s’oriente vers une réforme de l’Aide médicale d’État (AME) via une série de mesures techniques, sans information de l’opinion publique ni débat parlementaire et malgré les alertes de nos associations. Si le texte est adopté, il aura pour conséquence de priver de soins des dizaines de milliers de femmes étrangères en situation de précarité. Une stratégie qui interroge alors même que le gouvernement affirmait avoir hissé la défense des droits des femmes comme Grande cause nationale.

Maux d’Exil #77 : les défis de la maternité en exil

Les femmes exilées sont confrontées à de nombreux facteurs de vulnérabilité pour la santé et l’accès aux droits, en particulier en lien avec une fréquence élevée de violences de genre tout au long du parcours d’exil et du parcours de survie imposé lors des premiers temps du séjour en France. Dans ce contexte, la survenue d’une grossesse peut aggraver encore les difficultés existantes et révéler des traitements différenciés au sein du système de santé par rapport aux recommandations officielles en terme de prise en soins. Les autrices de ce dossier de Maux d’Exil soulignent l’urgence de réduire ces inégalités, d’améliorer l’accessibilité et la qualité des soins obstétricaux, et de renforcer le soutien social et l’accès aux dispositifs d’hébergement.

La loi immigration contrevient à la santé publique

Position publique du comité de pilotage des 10 Choix Politiques pour en finir avec le sida. Cette position est un état des lieux fondé sur les propositions faites en juillet 2023 pour améliorer l’accès à la santé des personnes en exil sur notre territoire.

Le gouvernement et le Parlement ont fait le choix de détériorer le droit à la santé pour tou.te.s en fondant leur décision sur des critères qui nient la rationalité scientifique. Le résultat est à la fois contre-productif pour la santé, les finances publiques et indigne sur un plan éthique. Force est de constater que la loi « contrôler l’immigration, améliorer l’intégration » est délétère et va rendre quasi impossible l’objectif de la France d’en finir avec le sida en 2030.

Conditionner l’accès au titre de séjour pour soins à la disponibilité des traitements dans le pays d’origine et non à leur accès effectif atteint gravement à la possibilité pour ces personnes de se soigner. De même, la suppression de la tarification solidarité transport est une entrave profonde à l’accès aux soins.

Les prochains mois seront décisifs avec une possible réforme de l’Aide Médicale d’Etat. Notre mobilisation, historique dans sa forme, pérenne dans sa force, ne faiblira pas

Nous, syndicats, associations, appelons à ne pas promulguer la loi Immigration

Nous, associations, syndicats, membres de la société civile, nous sommes réuni·es mercredi 20 décembre au lendemain du vote de la loi pour “contrôler l’immigration, améliorer l’intégration” face au point de bascule qu’elle constitue pour nos principes républicains comme pour la vie des personnes étrangères et de l’ensemble des habitants de notre pays, salarié·es, travailleuses et travailleurs sociaux, agent·es du service public, bénévoles, universités et entreprises qui seraient confronté·es aux désordres provoqués par cette loi.