Actualités

L’actualité des associations membres de l’ODSE.

Demande de libération des personnes enfermées dans les zones d’attente dans les aéroports

Monsieur le Premier Ministre,
Madame la Ministre de la Justice,
Messieurs les Ministres de l’intérieur, de l’Europe et des affaires étrangères, de la solidarité et de la santé,

L’Anafé (association nationale d’assistance aux frontières pour les étrangers) souhaite vous faire part de ses extrêmes préoccupations quant aux risques de contamination par le Covid-19 des personnes maintenues en zone d’attente ainsi que du personnel y intervenant, à la violation des prescriptions du Président de la République, du ministère de la santé et de l’organisation mondiale de la santé (OMS) pour limiter la propagation du virus et à la privation de liberté sans objet des personnes maintenues.
(...)

Mais pour rester chez soi, il faut un chez soi !

Notre pays traverse une crise sanitaire sans précédent. Les Françaises et Français, confinés chez eux, adoptent progressivement les gestes barrière qui sauvent. Notre quotidien change, nos vies sont bouleversées, nous restons chez nous. Confinés mais chez nous.
Mais pour rester chez soi, il faut un chez soi.

Signez la pétition :

Salubrité publique en période d’épidémie : une urgence humaine et sanitaire !

Plus de 3500 personnes sont aujourd’hui à la rue, en demande d’asile ou non, en région Île-de-France, sans accès à l’hébergement ni à un accompagnement médico-social. Face à la crise sanitaire, les institutions ont la responsabilité de protéger toutes ces personnes.

Santé des étranger.e.s : la dégradation En marche !

De loi sur l’immigration en loi sur l’immigration, les conditions d’accès à la santé des personnes étrangères, dont celles qui sont malades, n’ont cessé de se dégrader. Le phénomène est net ces dernières années, et il s’est même emballé ces récents mois. Sur cette période, les projets gouvernementaux, les protestations des ONG, la radicalisation du discours politique et les conséquences concrètes pour les personnes concernées se sont succédé. Autant de sujets sur lesquels, Gingembre revient dans cette première partie d’un feuilleton en deux temps.

Mobilisation « Egaux, Egales, Personne n’est illégal ! »

Rendez-vous mercredi 18 décembre, place de la République à 18h

Dans le cadre de la journée internationale des migrant.es, des dizaines de manifestations auront lieu partout en France mercredi 18 décembre, dont Paris.

Le parcours de la manifestation partira donc de la place de la République et finira à Gare du Nord (en passant par le Boulevard St Martin – Boulevard St Denis – Gare de l’est – Rue du Faubourg St Denis). Au démarrage, sur les 100 premiers mètres, il sera tenté une marche silencieuse en hommage à toutes les personnes victimes des routes de la migration, de la détention et des conditions inhumaines.

On s’en fout : la nouvelle campagne Médecins du Monde

Médecins du Monde dévoile sa campagne de fin d’année, intitulée « On s’en fout ». Celle-ci vise à rappeler une évidence : peu importe la personne qui a besoin d’aide, peu importe sa manière d’agir, de vivre ou de penser, « on s’en fout ». Pour Médecins du Monde, la santé passe avant tout.

Le Conseil d’Etat confirme le caractère facultatif du recours aux téléservices et reconnaît implicitement l’illégalité des décisions rendant obligatoires la prise de rendez-vous par Internet

Dans une décision importante rendue le 27 novembre 2019, la haute juridiction rappelle que les dispositions réglementaires ne permettent pas de rendre obligatoire l’accomplissement des démarches administratives par voie électronique. Pourtant, de nombreuses préfectures obligent les personnes étrangères à prendre rendez-vous par Internet pour demander ou renouveler un titre de séjour : le Conseil d’Etat invite implicitement à attaquer ces décisions préfectorales.

Soins aux étrangers-ères : les choix gouvernementaux critiqués

Le choix du gouvernement et de la majorité de rendre plus difficile l’accès aux soins des personnes demandeuses d’asile et des étrangers-ères sans titre de séjour fait l’objet de critiques. Le Conseil national de l’ordre des médecins, ainsi que le Conseil national du sida et des hépatites virales (CNS) ne manquent pas de critiquer les mesures retenues.